4 Novembre 2010
Suite de mon article sur l’Histoire du cinéma québécois...
Cette nouvelle méthodologie du milieu cinématographique, né de l’influence de son concurrent, a pour effet d’américaniser notre cinéma. Il perd alors de sa pureté et de son innocence au profit d’une meilleure stabilité financière et d’une plus grande autonomie; même s’il demeure, en majeure partie, financé par l’État.
Le cinéma grand public
Pour des raisons économiques, les productions les plus susceptibles d’intéresser la masse citoyenne reçoivent de meilleures dates de présentations. Or, pour rejoindre une population plus vaste, le cinéaste à besoin d’une idée rassembleuses et capable de l’attirer. Mais un autre facteur entre en jeu : la popularité; soit du réalisateur ou bien des comédiens. Elle sert de véritable moteur aux films et influence le public à y assister et à y investir son argent.
Des films d’État
Le cinéma grand public permet à l’industrie de vivre et d’évoluer. Mais l’apport du financement du gouvernement (à travers la SODEC, par exemple) apporte un soutien financier primordial pour les réalisateurs; tant au niveau du cinéma grand public qu’au niveau du cinéma d’auteur.
En ce sens, l’État décide, d’une certaine manière, des films qui sont diffusés sur grands écrans. Puisque le marché est étroit, plusieurs jeunes cinéastes restent dans l’incapacité de donner vie à leurs créations; tandis que nos grands réalisateurs sont forcés de freiner leurs créativités à cause du coût, du souci de sa rentabilité et d’un manque de financement.
Mais un nouveau mode de financement, issue du web 2.0, vient d’éclore. Visitez le site internet touscoprod pour participer, d’une manière collaborative, à la production d'un film. Le jeune et talentueux cinéaste du nom de Xavier Dolan a déjà utilisé cette approche.
Prochain article: la difficile et périlleuse voie du milieu...
Source : Coffret DVD Cinéma québécois (ONF)