Première de film : Curling de Denis Côté

Le film s’ouvre à la société montréalaise

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Samedi soir dernier, le 23 octobre, le festival du nouveau cinéma présenta son film de clôture au Cinéma Impérial. Un Film de clôture pour le festival, mais une soirée de première pour Curling; la récente création du réalisateur Denis Côté. Son film, qui reçut les éloges de plusieurs villes où il fut présenté, met en lumière la relation entre un père et sa fille qui souffre ensemble de détresse sociétale et affective.

Pour marquer la portée que représentait la clôture du festival du nouveau cinéma, la Société de Développement du Cinéma (SODEC) et Téléfilm Canada étaient présentes. Elles se situaient dans les premières rangées après l’équipe du film Curling. Surpris par leurs présences, je réalisai l’importance de la première. Assis dans un confortable siège, je regardai, à ma gauche, les immenses poutres de céramique soutenant de grandioses statues qui semblaient peintes en or. Impressionné, je scrutai d’un coup d’œil les lieux, car c’était ma première visite. L’architecture du cinéma Impérial est majestueuse et convient à merveille à des soirées de cette ampleur.

Avant de commencer la diffusion du film, le présentateur effectua une sobre remise de prix où les lauréats vinrent chercher leur trophée avec joie, mais sans tomber dans d’interminables remerciements. Les organisateurs du festival profitèrent de l’occasion pour expliquer au public un nouveau concept de coproduction où les internautes peuvent contribuer au financement de films d’auteur. Si vous désirez participer à un tel concept, visitez la section Touscoprod du site internet du festival et le site web de Touscoprod.

Après une heure de gala, le présentateur invita tous les comédiens à se présenter sur scène. Philomène (la fille d’Emmanuel Bilodeau), celle qui incarne Julyvonne, semblait émerveillée, mais si nerveuse! Son père se tenait à ses côtés en essayant de la contenir.

 

Curling : la détresse d’un père, l’espoir de sa fille

Jean-François (Emmanuel Bilodeau), concierge d’une salle de quilles, vit en solitaire avec sa fille Julyvonne. Souffrant de détresse sociétale et émotive, il est inconscient qu’il nuit au développement intellectuel et émotif de son adolescente. Julyvonne tente, par divers moyens, d’entrer en communication avec les habitants de son village, car elle se sent seule sous l’égide rigide de son père. Elle a un besoin criant de liberté et de contacts humains. Par divers événements hors du commun, Julyvonne trouve des manières de découvrir le monde extérieur. Jean-François, aidé par ses connaissances et le destin, sera amené à sortir de son inertie et à s’ouvrir à la société dans laquelle il vit.