Exposition : Indiana Jones et l’aventure archéologique

Entre croyance surnaturelle et réalité concrète : Authenticité (3/4)

© Copyright, Alexandre Boulet, tous droits réservés, 2011

 

L’exposition Montréalaise Indiana Jones et l’aventure archéologique, du Centre des sciences de Montréal, se poursuit jusqu’au 18 septembre 2011. Cette semaine, sur les buzz culturels, notre visiteur s’aventure aux frontières du surnaturel et du réel. Découvrez avec lui le making-of d’Indiana Jones et le temple maudit et celui d’Indiana Jones et la dernière croisade. Puis accompagnez-le lors de la suite de son apprentissage du métier d’archéologue; soit la mise en contexte et l’analyse de leur découverte.

Ces processus scientifiques ont servi à modeler les aventures archéologiques du héros pour qu’elles s’enracinent dans la réalité et l’authenticité de la profession. Puis ces processus permettent aux archéologues de connaître l’identité et la raison d’être des trésors qu’ils déterrent et d’en apprendre davantage sur le peuple qui les ont possédés. C’est une étape importante, car rien n’est plus dangereux que de donner à un objet, à un hiéroglyphe ou à un symbole une autre signification que celle d’origine...

Où l’archéologue aventurier redonne à l’objet son véritable symbolisme

Comme pour la première installation; une affiche, des extraits vidéo, des anecdotes de tournages et des capsules audio présentent le film. Vous pouvez observer plusieurs accessoires comme l’urne de Nurhachi, la pierre Sankara, la coiffe de cérémonie Mola Ram ainsi que différents costumes employés lors du tournage du film.

Dans Indiana Jones et le temple maudit, Indy doit récupérer la pierre Sankara volée par les thugs, une secte maléfique, pour la ramener au shaman du village de Mayapore. La secte confère à la pierre un autre symbolisme que celle qu’elle possède et essaie de l’utiliser lors d’un rituel qui tourne à la catastrophe. Voilà un exemple, bien qu’il dépasse la réalité, qui démontre l’importance de connaître la véritable signification d’une découverte archéologique.

Découvrir la signification des artefacts trouvés représente la majeure partie de l’emploi du temps de l’archéologue sur le terrain et le sujet de la section archéologique reliée au film. Dans un décor de grotte aux lumières tamisées, pour plus d’intimités, le visiteur explore le travail de mise en contexte qu’Hiram Bingham a effectué lors de son expédition à Machu Picchu en 1912. Son journal de bord, où il a colligé notes et photographies de ses journées d’excavations, est présenté; ainsi que divers autres artefacts rendus publics grâce à la National Geographic.

Retracer les sociétés anciennes grâce à leurs vestiges

La troisième installation se voue au film Indiana Jones et la dernière croisade où Indy tente de fuir la Confrérie de l’épée cruciforme, une société secrète qui a enlevé son père. Parmi les objets à observer : une illustration de la chambre funéraire, une croix de Coronado, ainsi qu’un bouclier et une épée de la confrérie marqués par le sceau de la confrérie.

Déchiffrer des symboles et des langues anciennes, voilà un autre aspect du processus de travail des archéologues. Ce processus est expliqué aux visiteurs dans une salle tapissée d’hiéroglyphes égyptiens et mayas remplis d’artefacts. L’analyse de ces artefacts permet aux archéologues d’en apprendre davantage sur l’histoire, les croyances et le mode de vie de ceux qui les ont créés.

La semaine prochaine, la dernière installation : Percer le mystère...

Une partie de ma recherche provient du site web de l’exposition. La prise de photo était interdite, alors j’ai utilisé des images libres de droits, donc ce ne sont pas les images que vous pouvez regarder lors de l’exposition. Pour vous aider dans votre recherche de musée à visiter, découvrez l’application musée de Montréal.

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